Reims constitue le deuxième volume de la tétralogie, ou du quatuor, que l’auteur a intitulé « Au pays de l’enfance immobile », dont Orléans paru en aout 2019 était le premier opus, et dont Verdun et Paris seront les troisième et quatrième.
Le narrateur s’est enfin échappé du cauchemar familial d’Orléans, il aspire aux plus grandes écoles pour « monter à Paris » mais ses résultats médiocres aux examens de mathématiques le font atterrir à l’Ecole supérieure de commerce de Reims, vécue par lui comme une relégation en troisième division.
Ici tout n’est qu’ennui, impuissance, obsession sexuelle jamais assouvie, dérive alcoolisée, débâcle progressive avec une petite bande de paumés masturbateurs et suicidaires qui tournent le dos à la compétition scolaire pour mieux affirmer leur différence.
Dans cette course à la vanité paradoxale de l’échec, avec les mots brandis contre les chiffres, la littérature contre les mathématiques, le déclassement contre le classement, la révolte contre le conformisme, la provocation contre la convocation, il va s’agir, à défaut de briller par le succès, de se distinguer par l’ignominie.
Sur cette bande de pieds nickelés travaillés par la chose littéraire qu’ils ne travaillent pas, plane l’ombre des « Simplistes » qui étaient parvenus à produire des œuvres belles et profondes à partir de Reims : René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Roger Vailland et d’autres qui ont illuminé la revue littéraire Le Grand Jeu, là où leurs pâles successeurs ne sont plus capables que d’un tout petit jeu grinçant et misérable.
Reims, ou la prolongation de la haine de soi quand la haine des vôtres vous a définitivement incarcéré au « pays de l’enfance immobile »…
Le narrateur s’est enfin échappé du cauchemar familial d’Orléans, il aspire aux plus grandes écoles pour « monter à Paris » mais ses résultats médiocres aux examens de mathématiques le font atterrir à l’Ecole supérieure de commerce de Reims, vécue par lui comme une relégation en troisième division.
Ici tout n’est qu’ennui, impuissance, obsession sexuelle jamais assouvie, dérive alcoolisée, débâcle progressive avec une petite bande de paumés masturbateurs et suicidaires qui tournent le dos à la compétition scolaire pour mieux affirmer leur différence.
Dans cette course à la vanité paradoxale de l’échec, avec les mots brandis contre les chiffres, la littérature contre les mathématiques, le déclassement contre le classement, la révolte contre le conformisme, la provocation contre la convocation, il va s’agir, à défaut de briller par le succès, de se distinguer par l’ignominie.
Sur cette bande de pieds nickelés travaillés par la chose littéraire qu’ils ne travaillent pas, plane l’ombre des « Simplistes » qui étaient parvenus à produire des œuvres belles et profondes à partir de Reims : René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Roger Vailland et d’autres qui ont illuminé la revue littéraire Le Grand Jeu, là où leurs pâles successeurs ne sont plus capables que d’un tout petit jeu grinçant et misérable.
Reims, ou la prolongation de la haine de soi quand la haine des vôtres vous a définitivement incarcéré au « pays de l’enfance immobile »…
Disponible sous 3/4 jours
EAN
9782246823445
Éditeur
GRASSET
Collection
Littérature française
Date de parution
19/05/2021
Format
19 mm x 206 mm x 140 mm
Nombre de pages
288
Presentation
Broché
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